jeudi 1 janvier 2015

L'équipage

L’équipe comprend à ce jour 13 femmes entre 36 et 68 ans, toutes confrontées à cette terrible maladie qui est le « cancer du sein »







« Ces entrainements sont pour moi un « pied de nez » au cancer, ponctué de rires avec vous toutes !.... Une façon de se sentir vivante, « normale »… et l’objectif de la Vogalonga est un challenge supplémentaire que, bien portante, je n’aurai sûrement pas envisagée ! »
Florence




 « Les pink Dragon ladies est une aventure avant tout humaine. Nous sommes des femmes et nous nous rassemblons pour un même projet. Je pagaie avec mes propres capacités sans aucun apriori, nous nous entraidons. C’est une bouffée d’oxygène qui m’aide à oublier ma maladie et mon handicap. Ce qui me permet d’aller au maximum de mes capacités mais en équipe. »
Sandrine


 
« A 34 ans, on se croit invincible et on ne s’attend  pas à ce genre de mauvaise nouvelle ! La maladie est un vrai combat contre soi-même ! Il faut apprendre à vivre avec et surtout à rester « positive » afin de ne jamais renoncer à être et se sentir femme. Rejoindre les Pink Ladies d’Angers était une évidence pour moi afin d’être à nouveau maître de mon corps en pratiquant une activité physique et surtout pour partager cette belle aventure humaine toutes ensemble !»
Katia, 36 ans





« Le terrible « MAL » frappe à tout âge. Moi, j’avais 66 ans… C’était la fin de ma première vie. Aujourd’hui, je prends ma deuxième vie à bras le corps : je fais partie de ce dynamique et joyeux équipage de « Pink Ladies ». Une belle amitié, de la solidarité, du plaisir dans l’effort…de belles rencontres, un mieux-être physique et moral…, et des projets…Pour moi, l’espoir c’est ça : « naviguer ensemble dans la même direction ! »
Vive ce défi de la VOGALONGA.»
Françoise, 68 ans



« J’ai 48 ans, le terrible diagnostic est posé et ma vie va basculer. Abasourdie par la crainte du pire je me plie à toutes les recommandations des équipes médicales. Parmi toutes mes lectures du moment des articles soulignent la nécessité de pratiquer une activité physique, ce sera pour moi une bouffée d’oxygène et une voie essentielle de mon « combat » contre ce mal insidieux.
Aujourd’hui j’ai 50 ans, chaque samedi je retrouve mes coéquipières, nous avons en commun cette volonté et cette nécessité de faire vivre notre corps, nous retrouver en plein air à bord de notre canoë nous aide à poursuivre notre traitement, à dépasser les mauvais moment et à nous surpasser…alors, pourquoi pas la Vogalonga !  »
Nathalie, 50 ans



 
« L’annonce de la maladie a été un vrai chamboulement dans ma vie professionnelle et personnelle. Des projets remis à plus tard… Et puis des activités nouvelles ont vu le jour tel le canoë kayak, et merci Loïc et Françoise d’avoir fait vibrer en moi ce projet. Des femmes remplies d’énergie, de bonne humeur, et un magnifique challenge à venir en 2015 avec la Vogalonga quoi de mieux pour mener mon combat et mieux supporter les traitements ! Je viens d’intégrer les pink ladies, j’en suis fière et ravie !»
Sophie, 39 ans


 
« Noël 2010, l’annonce soudaine, sans ménagement. Chamboulement dans toute ma nouvelle entreprise. Sur les conseils des médecins : «Vous pouvez continuer votre activité, il faut doser !!! » Je suis à la lettre toutes les recommandations des médecins : travail, repos, chimio, ablation, rayon… Alors il faut bien tricher. Mais apprendre à tricher, à bien se maquiller, à bien choisir sa perruque…c’est une pression supplémentaire. Sans parler de la peur d’être « démasquée ». Pendant les séances de canoë, pas besoin de tricher, se maquiller, c’est un moment génial « toutes dans le même bateau ». Des moments pour se vider la tête, effacer toutes ces idées noires, rire et rêver « Vogalonga » ».
Maryvonne 



 
"Lors d’une mammographie de contrôle, c’est avec stupéfaction, et sans aucune délicatesse que l’on m’apprends ma maladie. Et tout s’enchaîne, rendez-vous, examens, atelier, chimio, rayons… Ne pas se laisser abattre, ne pas s’apitoyer ; des cours de marche nordique sont organisés, puis le canoë en équipe (C9). Cette activité nous a réunie, à l’occasion de notre maladie, et nous l’oublions une fois sur l’eau. C’est un moment de convivialité, on rigole, on se vide la tête, tout en pagayant. 
Notre prochain défi « La Vogalonga » à Venise en mai 2015. »
               « Une pensée à Manon et Lydie, parties trop vite.»
              Soaz, 54 ans



« La veille du diagnostic tout allait bien. Et puis, tout bascule très vite et tout s’enchaine sans que l’on ait le temps de comprendre. On a vite fait de dériver si on ne s’accroche pas à quelque chose. Moi, j’ai choisi le sport. Loïc m’a parlé du Kayak au CKCA. J’ai pris le bateau en marche pour rejoindre le super groupe des Pink Ladies.
Quel plaisir de se retrouver le samedi pour pagayer, discuter, échanger et bien rigoler ensembles.
La Vogalonga est une escale dans notre long parcours de soins. C’est un projet qui nous porte toutes et je suis heureuse de la partager avec les Pink Ladies. »

Christine, 51 ans





“Après la sidération de l’annonce, la fragilité dans les gestes de tous les jours  pendant les chimios et la radiothérapie, les peurs ou les doutes depuis l’opération;  Aujourd’hui je me surprends à m’investir dans une pratique sportive : ces moments partagés dans l’effort sur l’eau, sont aussi rien qu’à moi et me font avancer. Çà participe à mon combat, à ma revanche… "

Géraldine.




La belle aventure !!!!

Après une chute, on se relève. On cherche les meilleures armes pour se réparer doucement. Le canoë fait parti d'une activité qui m'apporte l'espoir de jours meilleurs. La rencontre avec d'autres, avec un projet commun (la Vogalonga) aide a avancer ensemble, dans le même bateau, vers le même horizon... 
Alors, merci aux personnes qui on fait que le projet de la Vogalonga existe. Et merci à ceux qui aide à le concrétiser !


Une ordonnance (la Vogalonga) + une bonne prescription (canoë) + un bon traitement (subventions) = multiplie les chances d'un bon pronostic.

Sarah.

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